En 2024, on s’éclate !
Les jeunes sont à l’honneur en ce début d’année au travers du Skate et de la peinture. Vous connaissez la page Ladilafé : on s’attache à mettre en lumières les talents, les initiatives ou l’histoire du patrimoine local alors… Joyeuse année & belles découvertes
LE SKATE VU D’ICI…
Savez-vous que nous avons un skatepark reconnu internationalement à Capbreton ?
Cette vaste infrastructure de 2400m², dernier cri et financée par la ville et la MACS, est agréée pôle d’entrainement pour les JO ! Un coup de chapeau à l’association Capbreton skateboarding Club qui gère cet équipement de main de maître où 200 adhérents s’y épanouissent.
◊ Dédicaces aux skateurs reconnus tels que Vincent Milou ou encore George Poole.
Mais parlons de cette championne de chez nous…
MADELEINE LARCHERON : Skateuse olympique
“ J’ai commencé le Skate à 9 ans sur le trottoir en face de chez moi ”
“ Quand j’ai vu le Skatepark de Capbreton, j’ai su que c’était l’endroit où je devais être ”
“ À 12 ans j’ai même gagné de l’argent lors d’une compétition, je n’en revenais pas ! ”
C’EST UN MONDE MASCULIN SEMBLE-T-IL, COMMENT AS-TU FAIT TA PLACE ?
J’ai grandi avec beaucoup de garçons autour de moi donc je me sens à l’aise avec cet entourage, d’autre part j’ai été très bien accueillie, et puis les skateurs ne se jugent pas, sauf pendant les compétitions mais ça…c’est le jeu !
QUELS SONT LES GROS TITRES DE TON PALMARÈS ?
• 13e aux jeux olympiques de Tokyo en 2021
• Double championne de France 2018 et 2020
• 2 fois vice championne de France 2019 et 2022
TES PROJETS DANS LE SKATE ET EN DEHORS ?
Je suis en Terminale alors pas facile de conjuguer cours, compétitions et entraînements… mais j’espère rester dans le top 44 mondial. Je souhaite surtout garder l’esprit libre du Skate : se filmer avec des copains, rire et avoir de belles sensations. Je garde aussi une part importante pour des voyages en famille, soleil et bons petits plats
SARANE : le talent qui voyage
“ Je suis un figuratif métissé ”
“ Je n’aime pas sublimer le réel ”
“ J’ai une véritable liaison avec la toile, on s’engueule souvent puis on se retrouve, comme dans un couple ”
Il voit le jour dans la région de Grenoble il y a 27 ans, sa mère alors professeure d’anglais et son père cuisinier, décident de lui donner ce prénom aux sonorités gitanes : Sarane.
La petite famille va très vite explorer des contrées aux milles couleurs : Le Gabon puis l’Inde à Pondichéry, certainement les débuts marquants de cet artiste au regard alerte qui, sur les bancs de l’école, passait son temps à dessiner.
Retour dans un lycée du pays Basque, prépa art puis la Haute École des Arts du Rhin (HEAR). Je rencontre aujourd’hui Sarane à la villa Madeleine, résidence artistique à Boucau, entouré d’imposantes toiles, on décrypte son message comme des instants de poésie qu’il a su capter dans cette vie de bohème, un style pop et acidulé, un trait remarquable qui donne à Sarane déjà les attributs des Grands.
Instagram :@sarane.mathis
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